LE FOOTING DE RÉCUPÉRATION, INDISPENSABLE !
Le footing de récupération, quand la séance touche à sa fin, peut te sembler accessoire parfois... Je te livre, ici, quelques bonnes raisons de ne pas y échapper…
« - Tu fais ton footing de récup’ ? ». Hum... ça fleurent bon la fin de l’effort, ça ! Mais certains ont du mal à s’imposer ce trotting. Pourtant comme il y a un échauffement pour préparer son corps à la séance, il y a une récupération après-coup pour mieux la digérer.
FAIRE REDESCENDRE PROGRESSIVEMENT LE RYTHME CARDIAQUE.
En fonction de la qualité de ta séance, de son intensité, un petit footing va s'avérer très utile. En effet la récupération musculaire s’active en trottinant. Un drainage musculaire s’effectue, le sang circule mieux et élimine ce qui a été produit pendant l’effort. Donc, fais tourner ton moteur à faible régime pour rendre ce mécanisme possible.
En utilisant à nouveau la filière aérobie, tes muscles se réoxygènent et éliminent plus facilement les déchets produits : les lactates... si tu es vraiment allé vite. Ce trotting permet entre autres de limiter les sensations de courbatures le lendemain. En conclusion « - boucle la boucle de ton entraînement ».
« - JE DIS BIEN « FOOTING DE RÉCUP' ? »
A vrai dire la récup’ dépend de la séance que tu viens d'effectuer. Plus elle a été intense et plus un footing sera nécessaire. Un simple footing en endurance fondamentale ne mérite pas de récupération derrière, à l’inverse du fractionné.
Il s’agit alors pour toi d’effectuer, sur la pelouse du stade, un footing très léger, le temps de remettre l’activité musculaire en route. Tu dois sentir que tu te remets peu à peu à courir normalement.
Cette récupération dure environ dix minutes, mais elle est encore plus importante après une compétition. Tu peux prendre le temps de souffler après l’arrivée, de décompresser quelques minutes, mais le principe reste le même après une course qu’après une séance. Surtout au vu de l'effort que tu as consenti.
En résumé si la récup’ doit être très lente, elle est très importante.
UNE CONTRE-INDICATION ?
Y' pas d'mal à se faire du bien, même si...
Si une «dommage» physique est survenu pendant ton entraînement, une douleur suffisamment forte pour que tu sois obligé de t'arrêter... mieux vaut éviter.
Encore faut-il que tu fasses la différence entre la douleur musculaire classique liée à l’entraînement, comme une courbature, et ... la blessure.
Là, vaut mieux faire jouer le principe de précaution.
Pour le reste, il te faut intégrer le footing de récup’ comme une réparation du corps suite à ta séance, tout comme tu t'ess imposé un échauffement en amont. L’éviter, c’est surtout te priver d’une possibilité de mieux récupérer de tes effortrs mais également d'éviter les blessures... justement.